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Resume

Le mobilier low-cost entraîne de graves problèmes environnementaux. Les matériaux qui le constituent sont factuellement inadéquats pour ce type d’usages. Mon but dans ce projet a été de démontrer que l’aluminium est un excellent candidat pour se substituer aux matériaux utilisés dans cette industrie.

Descriptif

Les meubles “low cost” sont un véritable problème environnemental et sanitaire. En effet ils sont faits dans des matériaux tels que les OSB ou autre agglos résultants d’un mélange de colle et de bois assez difficile à retraiter. Le caractère “cheap” de ces meubles entraîne également des cycles de consommation plus courts dû notamment à la faible qualité et résistance mécanique. Ils forment un cercle vicieux poussant à plus consommer et créer plus de déchets difficilement traitables. On assiste depuis ses dernières années à une prise de conscience écologique et énergétique. Et, chose encourageante, on voit de plus en plus du côté de l’industrie des démarches afin de concevoir des objets plus respectueux de l’environnement. De nombreuses pistes sont explorées des fois avec sincérité d’autre fois de manière plus anecdotique. Cependant une qui ne l’est, à ma connaissance pas, est l’adéquation ou plutôt ici l’inadéquation entre usages et matériaux. Pour illustrer ce problème, je me suis tourné vers le mobilier bas de gamme. Les structure du mobilier low-cost sont principalement constitué de matériaux tels que les OSB ou autre agglomérés de bois. Ces derniers ne sont pas des matériaux très résistant et entraîne une durée de vie pour ce type de mobilier assez courtes. De plus ils sont polluant contiennent des colles qui produisent des émanations toxiques. On utilise donc un matériaux qui n’est pas particulièrement résistant en tant qu’élément structurel et qui donc va avoir des cycle de vie très court alors qu’il est polluant et se recycle mal. Au vus des éléments cité ci-dessus, les matériaux employés pour cette application ne sont pas les bons. Et si on se met alors à chercher un matériau optimal, l’aluminium serait un solide candidat. En effet il allie robustesse, légèreté, possibilité d’être moulé, extrudé, soudé et enfin se recycle très bien. Les panneaux sandwich en nid d’abeille fait dans ce métal permettent en plus d’économiser de la matière, d’obtenir des structures plus légères et au caractèristiques techniques bien supérieures aux dérivés du bois. J’ai, à travers mon projet, voulu travailler sur un concept de mobilier low cost dont la matière première serait l’aluminium. Afin d’obtenir un objet pertinent, il fallait garder l’ensemble des points positifs du mobilier en dérivé du bois,tout en en effaçant les points négatifs grâce aux points forts de l’aluminium énumérés précédemment. Le premier point à garantir était le prix. L’aluminium étant plus cher que n’importe quel dérivé du bois, l’une des seules manières d’obtenir un produit abordable est de diminuer la quantité du métal utilisée et le nombre de transformation, l’usinage, etc. Ici, la typologie de meuble étudié sera le canapé et les différentes plans constituant sa structure seront découpés numériquement dans des panneaux d’aluminium en nid d’abeille. Le plan accueillant l’assise sera percé de trois fentes permettant d’accueillir panneaux formants les accoudoirs et le dossier. Ces dernières étant en biais, les panneaux s’ajustent et se tiennent les uns les autres une fois en position. Les parties rembourrés seront quand à elles rapportées sur la structure, se repliant sur elles mêmes à travers d’autres fentes présentes dans les panneaux. Afin de les maintenir en position des bandes scratch seront positionnées à chaque extrémité de ces éléments. Le meuble est donc commercialisable en kit ne nécessitant aucun outil au montage. Ce projet démontre tout l’intérêt de l’utilisation de l’aluminium dans ce type d’application avec un meuble peu coûteux à produire, aux qualités techniques, esthétiques non négligées, s’intégrant dans un mode de conception écologique.
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